2016, a été l’année de grands changements au niveau personnel.
Depuis l’année dernière, j’avais dans ma tête de faire quelque chose de spécial pour mes 50 ans, en 2016. De faire quelque chose pour moi, de relever un défi, de me faire plaisir. J’avoue que c’était un peu égoïste de ma part.
En 2015, j’ai cherché ce qui pourrait bien me faire plaisir.
Quelques jours en Europe (Italie, France) à prendre un cours de peinture.
Quelques jours à l’étranger à travailler pour une cause humanitaire ou une cause environnementale (sauvegarde des tortues Luth, sauvegarde des animaux sauvages en forêt tropicale).
Internet regorge d’idées… Il reste que le coût repoussait toutefois à chaque fois mes ardeurs.

Cette idée continuait de murir dans mon esprit.

En décembre 2015, je vois une offre d’emploi dans mon domaine dans le Grand Nord. La fusion des établissements de santé se fait sentir de plus en plus dans mon travail dans le Pontiac. Je vois venir les choses et je vois surtout venir le fait que je vais devoir travailler sur Gatineau et donc me trouver une colocation sur Gatineau. Plus cette idée devenait réelle dans mon esprit, plus je la combattais.

J’ai donc appliqué sur le poste sans hésiter.

Je me vois en février 2016, être convoquée à Montréal pour passer mon entrevue d’embauche pour le Centre de santé Tullatavik de l’Ungava. Je m’y rends. Heureuse d’être à Montréal pour 2 jours.

3 jours après, on m’appelle pour me dire que j’ai le poste !!!!

Je saute sur place, je suis tellement heureuse.

Rien ne vient au hasard dans la vie. Tout à une raison d’être. Mes enfants sont grands. Ils vont bientôt voler de leurs propres ailes. Je suis prête pour un nouveau départ. Mon défi ne sera pas en Europe mais dans le Grand Nord. C’est certain, le climat n’est pas pareil. Le défi est d’autant plus grand. Ma colocation ne sera pas 5 jours à Gatineau mais 2 mois à Kuujjuaq, 4 fois par année.

Voici donc pourquoi les activités de l’ARAS étaient plus timides en 2016. Nous avons participé avec plaisir à la fête de la St-Jean du Patro à Mansfield-et-Pontefract. Il nous fait toujours plaisir de permettre à des artistes de participer à cette fête avec nos amis du Patro.

2017, sera l’année du changement pour l’ARAS.
Depuis que je suis à Kuujjuaq, j’ai le plaisir de côtoyer des jeunes et moins jeunes artistes. Je retrouve là haut le plaisir de partager ma passion pour la musique. Grâce à ma rencontre avec le professeur de musique de l’école secondaire, Jacob, je peux donner un cours de musique une fois par semaine à des jeunes. Je donne des cours de clarinette. Je permets aux jeunes de répéter pour leurs concerts. J’ai organisé un groupe de djembé et nous nous rencontrons une fois par semaine. Mon grand projet pour 2017 est de créer une chorale amateur à Kuujjuaq, avec des locaux, des employés du Centre de Santé et l’ensemble de la population de Kuujjuaq. La chorale entonnerait des chants en anglais, en français et en inuktitut.

L’ARAS va ainsi changer de nom pour l’association CULTURE SOLIDAIRE.
L’association va modifier son mandat pour rendre accessible la culture à travers le Québec, permettre l’accès de la culture musicale à tous, quelque soit l’âge, la langue. Les artistes de la scène pourront ainsi avoir l’occasion de présenter leur talent aussi bien en Outaouais que dans le Grand Nord. Des échanges pourront se faire sous toutes formes, numériques ou en chair et en os.

L’ARAS n’est pas morte. Bien au contraire, c’est une nouvelle page qui s’écrit. C’est une renaissance pour une plus grande ouverture de la culture à travers la province.

Les membres de CULTURE SOLIDAIRE vous souhaite de joyeuses fêtes et surtout une merveilleuse nouvelle année 2017.

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